Le bilan officiel des violences à Arbinda les 31 mars et 1 avril ont fait officiellement 62 morts selon le gouvernement soit 32 tués par les terroristes et 30 tués au cours des violences communautaires . Ces violences sont intervenues à l’issue de l’assassinat du Cheick Warmé de Arbinda et trois membres de sa famille par des présumés terroristes.
Selon le ministre en charge de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo qui s’est rendu sur les lieux du drame avec le ministre en charge de la Défense nationale Cherif Sy, neuf personnes seraient toujours entre les mains des présumés terroristes. La délégation gouvernementale a appelé les autorités morales à œuvre à l’apaisement des cœurs. Les ministres ont aussi affirmé que des mesures ont été prises pour la sécurisation de la localité.
Tout serait parti de l’assassinat du Cheik Warmé et des membres de sa famille. En représailles, les populations se sont prises à des personnes issues de la communauté peule de la localité. Le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 3 avril a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Ces violences rappellent celles déroulées le jour de l’an et suivant à Yirgou ayant occasionné officiellement 49 morts.