Dans une déclaration en date du 4 janvier 2019, le secrétaire général de l’ONU condamne le massacre de 46 personnes (bilan officiel) survenu à Yirgou, au Burkina Faso.
«Le Secrétaire général condamne les attaques à l’encontre de civils signalées dans la commune de Barsalogo, au nord du Burkina Faso, au début de cette semaine. Il présente ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés», peut-on lire dans le communiqué publié sur le site de l’institution.
Le document assure que Antonio Guterres, est «préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire dans certaines provinces du pays où les autorités ont déclaré l’état d’urgence. Il est aussi préoccupé par la violence intercommunautaire.»
Il a donc réitéré l’engagement des Nations Unies à soutenir le Burkina Faso dans ses efforts visant à lutter contre le terrorisme, poursuivre ses réformes dans le secteur de la sécurité, promouvoir la réconciliation nationale et créer les conditions propices à une paix et un développement durables.
Les affrontements inter communautaires à Yirgou, province du Sanmatenga, dans la région du Centre-nord du Burkina Faso, ont fait un total de 46 morts, selon un bilan gouvernemental.
Ces heurts ont commencé après l’assassinat par des individus armés, dans la matinée du 1er janvier 2019, de Kouka Sawadogo, chef coutumier de Yirgou, et de six membres de sa famille.
S’en suivront deux jours de représailles -qui auraient été menées notamment par des groupes d'auto défense- contre la communauté peule, accusée d’avoir hébergé les assassins. La chasse à l’homme s’est étendue dans la soirée du mercredi 2 janvier à Dablo, un autre village de la province du Sanmatenga.
Ce samedi 5 janvier, Roch Marc Christian Kaboré, le chef de l'Etat, s'est rendu sur les lieux.